L’ARCEP (Autorité de régulation des télécoms) a consulté, et approuvé, le projet d’extinction progressive de l’itinérance entre Orange et Free.
À la demande du régulateur, qui avait posé un ultimatum aux opérateurs, Free et Orange ont mis sur pied un projet d’extinction de l’itinérance 2G/3G dont bénéficie le premier sur le réseau du second.
Cet arrêt commencera à être mis en œuvre dès janvier 2017, pour s’étaler jusqu’en 2020. Contrairement à ce qu’on pouvait initialement penser, l’itinérance ne sera pas désactivée progressivement par zones, mais via un système de réduction progressive de débit.
Les termes de cette extinction ont été couchés sur papier, sous forme d’avenant au contrat d’itinérance entre les deux opérateurs. L’ARCEP a pu consulter le document, et « en a conclu qu’il n’apparaissait pas nécessaire de demander aux opérateurs de modifier à nouveau leurs contrats ». En d’autres termes, les modalités sont conformes à ce que le gendarme des télécoms attendait…
De la même manière, l’ARCEP a approuvé les modalités de la fin de l’itinérance 4G de SFR sur le réseau Bouygues Telecom. Déjà en cours, cette extinction arrivera à son terme à la fin de l’année 2018.
Voilà qui devrait faire taire certaines critiques, notamment celles que Bouygues Telecom a adressé à l’encontre de Free. Bouygues reprochait à son concurrent, dans un communiqué, de ne pas se désengager suffisamment vite de son contrat avec Orange, « en totale contradiction avec l’avis émis par l’Adlc en mars 2013 »…