En novembre 2020, les opérateurs mobiles se sont vus attribuer les autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,4 – 3,8 GHz dans le cadre d’une procédure menée par l’ARCEP et le Gouvernement, aboutissant depuis quelques jours, à l’arrivée sur le marché, des offres commerciales proposées par les opérateurs, Free en dernière ligne.
Une question demeurait cependant en suspens au regard du lancement des technologies antérieures et notamment de la 4G, qui avait rencontré quelques écueils : l’avancée du déploiement du réseau idoine sur l’ensemble du territoire.
L’ARCEP, par son observatoire, a entendu faire un premier état des lieux de ce déploiement afin de rendre compte de l’avancée des déploiements de la 5G et de la montée en débit des réseaux dans le cadre d’une première édition qui sera mise à jour tous les mois.
L’objectif de cette publication: tenir strictement informés les élus et les citoyens de l’avancement du déploiement du réseau en France, avec transparence avec la possibilité de consulter consulter les informations publiques relatives aux autorisations administratives préalables à l’ouverture commerciale du service mobile, délivrées par l’Agence nationale des fréquences (ANFR).
Un recoupement de données à usage de vulgarisation et d’accessibilité.
L’observatoire comporte une série d’indicateurs :
- le nombre de sites 5G ouverts commercialement par opérateur et par type de bandes de fréquences utilisées (bande 3,5 GHz, bandes basses, bandes intermédiaires) ;
- une cartographie par région du déploiement des sites 5G ouverts commercialement par opérateur ;
- le nombre et la part des sites 4G du réseau des opérateurs montés en débit et équipés d’une capacité théorique à 240 Mbit/s (4G+) [2] ;
- une cartographie par région de l’ensemble des sites des opérateurs, en distinguant ceux équipés en 4G+.
L’ensemble de ces éléments permet de comparer, sur un ensemble d’indicateurs, les déploiements commerciaux en 5G des opérateurs. Consommateurs et élus peuvent ainsi prendre connaissance des différentes stratégies des opérateurs et être informés de l’arrivée de la 5G dans leur territoire.
Le premier volet de cet observatoire met en lumière les stratégies différentes des opérateurs concernant les bandes de fréquences utilisées : si tous les opérateurs ont chacun déployé des sites en bande 3,5 GHz, ils ont également utilisé des fréquences plus basses en complément de la bande 3,5 GHz.
Bouygues Telecom, Orange et SFR se sont appuyés sur la bande 2,1 GHz, Free Mobile se distinguant par l’usage de la bande 700 MHz. Les bandes basses apportent une meilleure couverture surfacique et à l’intérieur des bâtiments, mais des débits non comparables à ceux fournis par les bandes hautes comme la 3,5 GHz.
Vous pouvez accéder à cet observatoire directement depuis le site de l’ARCEP et ici.