A la suite de l’obtention de la quatrième licence de téléphonie mobile 3G par Free Mobile, deux blocs de fréquences distincts restent encore disponibles. L’attribution de ces tranches sera définie par le résultat d’un appel à candidatures, lancé aujourd’hui.
Le décret rendant possible l’appel à candidatures a été publié ce jour au Journal officiel, ouvrant ainsi officiellement les hostilités. Pour décrocher ces deux blocs (d’environ 5 MHz chacun dans la bande des 2,1 GHz), les prétendants devront déposer leur dossier aux autorités avant le 11 mai 2010 à 12h.
Les candidats seront départagés selon deux critères : d’une part le montant proposé ; d’autre part leurs engagements pris en faveur des MVNO (opérateurs virtuels) sur leur réseau. Ainsi, si le prix de réserve (minimum) a été fixé à 120 millions d’euros par bloc par le gouvernement, les opérateurs pourront proposer bien plus pour faire pencher le dossier en leur faveur. Néanmoins, un opérateur pourrait décrocher un des blocs sans jouer le jeu des enchères, s’il propose un dossier particulièrement qualitatif. « L’appel à candidatures invite les candidats à prendre des engagements permettant d’améliorer la concurrence sur le marché de gros et d’augmenter l’autonomie commerciale des MVNO sur le marché de détail », précise l’Arcep dans un communiqué.
Il y a fort à parier que ces fréquences intéresseront particulièrement les opérateurs actuels (Orange, SFR, Bouygues Telecom) car elles leur permettront de renforcer la capacité de leur réseau mobile, et ainsi, de proposer une offre 3G de meilleure qualité…
Free Mobile s’était déclaré intéressé par ces reliquats de fréquences, « si cela ne coûte que quelques dizaines de millions d’euros », dixit Xavier Niel au sein d’une interview accordée à La Tribune. Dans de telles conditions, sa participation à l’appel d’offres semble donc incertaine…
Source : Arcep