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La « Révolution du mobile » orchestrée par Numericable… ou par Free ?

Buzz éclair

La grogne de Free à l’encontre d’un futur opérateur mobile, pour le moment dissimulé sous le nom “Révolution du mobile”, a alimenté les rumeurs les plus diverses sur l’identité réelle de ce mystérieux nouvel entrant…

L’opérateur, auquel Free a fait parvenir un courrier l’avertissant de la proximité entre l’appellation “Révolution du mobile” et ses propres offres (notamment la Freebox Révolution), pourrait bien être Numericable. De toutes les théories, c’est sans doute la moins fumeuse : le site ZDnet.fr remarque ainsi qu’une seule et même personne se cachent derrière la communication de cette offre et de celles de Numericable.

Cela ne constitue toutefois pas une preuve absolue : l’agence de communication chargée d’orchestrer le buzz “Révolution du mobile” pourrait très bien compter Numericable parmi ses clients, sans que cela ne permette d’établir de parallèle entre les deux…

Le câblo-opérateur prend toutefois un malin plaisir à laisser planer le doute : « Numericable dément catégoriquement les informations selon lesquelles le lancement d’un forfait mobile illimité à 49 euros par mois serait annoncé par ses soins le 11 mai prochain », a-t-il très officiellement annoncé. Or, l’ambiguïté sur le tarif semble bien être volontaire : peu de temps après, la Révolution du mobile affiche sur sa page Facebook que « la révolution du mobile c’est du mobile illimité à moins de 35 euros par mois » !

D’autres théories beaucoup plus folles ont également fleuri, en ce début de semaine. Quelques sites pensent que Free itself pourrait se cacher derrière la “Révolution du mobile”, ce qu’aucun des deux intéressés n’a démenti. La lettre d’avocat émanant de Free, et transmise à la presse, ne serait-elle qu’un faux ?

Avec une conférence de presse et un lancement des offres prévus pour le 11 mai — soit dans deux jours, la thèse Free semble farfelue. Le quatrième opérateur 3G aurait alors entrepris un déploiement de son réseau extrêmement rapide, afin d’atteindre son objectif de couverture minimal (27% de la population), bien avant la date prévue (début 2012).


Quel que soit le responsable de ce coup d’éclat, on peut lui accorder que le buzz est, d’ores et déjà, réussi…

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