Free Mobile poursuit l’optimisation de son infrastructure 4G en procédant au refarming progressif de la bande 900 MHz (B8). Objectif : améliorer l’expérience utilisateur en augmentant les débits disponibles, grâce à une meilleure agrégation des fréquences déjà exploitées. Une évolution technique qui s’inscrit dans une stratégie de densification et de modernisation du réseau mobile.
Réutiliser des fréquences historiques pour la 4G
Traditionnellement utilisée pour la 2G puis la 3G, la bande 900 MHz peut aujourd’hui être réaffectée à la 4G. Cette opération, appelée refarming, permet à Free de réallouer une partie de ses ressources spectrales vers des usages plus efficients, en cohérence avec les usages actuels. Après l’obtention de spectre complémentaire en février 2025, l’opérateur a lancé les travaux nécessaires pour rendre cette bande pleinement compatible avec les services 4G.
Des débits boostés grâce à l’agrégation de fréquences
L’intérêt principal du refarming de la B8 réside dans l’agrégation de porteuses. Free pourra ainsi combiner cette bande avec les autres fréquences 4G qu’il détient déjà, comme les bandes 700 MHz, 1800 MHz ou 2600 MHz. Cette synergie technique permet d’accroître les débits théoriques disponibles pour chaque abonné, en particulier dans les zones densément peuplées ou en intérieur, où la bande 900 MHz se montre particulièrement performante.
28 710 sites prêts à évoluer
Free dispose déjà de 28 710 antennes actives dans la bande 900 MHz sur le territoire français. Le refarming de ces sites est donc une opération à large échelle, dont les effets devraient se faire sentir dans les mois à venir.
Pour l’instant, les données de l’ANFR ne montrent pas d’évolution significative en février 2025, mais le prochain observatoire du mois d’avril permettra sans doute de mesurer plus précisément l’ampleur du déploiement en 900 MHz reconfiguré pour la 4G.
Cette modernisation discrète mais fondamentale du réseau Free Mobile est dans la continuité d’une amélioration continue de la qualité de service. Le refarming de la bande 900 MHz offre à l’opérateur une marge de progression technologique sans surcoût d’attribution de fréquences, tout en répondant aux besoins croissants de connectivité des abonnés