Candidat à des licences mobiles en outre-mer, Free Mobile entend y casser les prix de la même manière qu’en métropole.
Officiellement déclaré candidat à de nouvelles fréquences mobiles sur tous les territoires d’outre-mer (Guadeloupe-Martinique, St-Barthélémy-St-Martin, Guyane, la Réunion et Mayotte), en mai dernier, Free Mobile souhaite y pratiquer la même politique tarifaire que depuis 2012 en France métropolitaine.
Maxime Lombardini, DG d’Iliad (maison-mère de Free) l’a confirmé lors de son audition auprès de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, mardi. Il a notamment évoqué sa volonté de maintenir une « continuité territoriale » entre la métropole et l’outre-mer, évoquant à demi-mot la possibilité de pratiquer les mêmes tarifs pour tous.
Dès le mois de mai, en marge de sa demande de licence, l’opérateur évoquait son envie de proposer « des offres simples, innovantes et à des prix attractifs au bénéfice des consommateurs, comme il l’a fait avec Free Mobile en métropole et de démocratiser ainsi l’usage du mobile en mettant fin aux discriminations tarifaires qui existent aujourd’hui en Outre-mer et que rien ne justifie ».
Qu’il cherche à s’imposer directement sous la marque Free Mobile, ou indirectement via Telco OI (dont il est co-actionnaire aux côtés d’Hiridjee), le groupe Iliad envisage de dépenser environ 100 millions d’euros afin d’assurer son déploiement outre-mer.