Avec le lancement de ses offres, Free a surtout ce matin dévoilé sa capacité de réseau, qui demeurait quelque peu mystérieuse au regard de ceux avancés par la concurrence, même si depuis quelques jours, les données chiffrées relevées pouvaient tendre à démontrer le contraire et qu’un certain nombre d’hypothèses pouvaient être échafaudées.
Free avance aujourd’hui le chiffre de 5 255 sites actifs soit près de 40% de la population, potentiellement couverte par la technologie 5G, disposant ainsi du plus grand réseau mobile idoine en France, couvrant zones urbaines comme rurales.
Une situation conforme à la politique de Free mais surtout à ce qui avait été avancé en son temps par Xavier Niel qui avait balayé un éventuel retard de la main par un « on déploie, on ne fait pas de marketing, on ne fait pas de tests, on n’affiche pas trois antennes pour faire genre dans un coin, notre nature à nous, c’est de déployer un réseau et de l’allumer« .
Une couverture large mais surtout rentable.
Free Mobile avance par ailleurs une couverture optimale grâce grâce notamment à l’utilisation de la bande 700 MHz pleinement efficiente depuis le deuxième semestre 2019 mais également celle de la bande des 3,5 GHz qui lui a été concédée après les enchères tenues cet automne.
L’utilisation combinée de ces deux bandes de fréquence a pour avantage majeur de pouvoir disposer d’un réseau optimum proposant selon les termes de son communiqué de presse :
- d’une large couverture et un bon signal à l’intérieur des immeubles grâce aux fréquences dites basses (700 MHz) qui présentent de très bonnes propriétés de propagation.
- de débits ultra-rapides grâce aux 70 MHz dans la bande des fréquences hautes (3,5 GHz) qui permettent d’augmenter considérablement les débits, jusqu’à trois plus rapides que la 4G.
Un investissement coûteux qui ne semble pour l’heure pas être répercuté sur le coût des abonnements ; Free Mobile avançant un forfait sans surcoût.