La marque de Xavier Niel monte. au créneau en faveur de la prolongation du New Deal Mobile, un accord signé en 2018 dont l’objectif est l’amélioration de la couverture mobile dans les zones peu ou mal desservies. En échange de la construction de nouveaux sites mobiles, les opérateurs bénéficient d’un prolongement de l’exploitation fréquences. Ce dispositif, qui a significativement amélioré la couverture mobile en France, arrive à son terme l’année prochaine et l’opérateur propose de prolonger ce programme en échange de la construction de 1 200 sites mobiles supplémentaires.
555 millions d’euros pour 1 200 antennes
Dans une correspondance adressée à l’Arcep le régulateur des télécoms, ainsi qu’au ministère de l’Économie et des Finances (Bercy), Nicolas Thomas, directeur général de Free, a rappelé que « Fin 2025, le dispositif aura abouti relativement à ce qui avait été défini en 2018 », soulignant dans le même temps que le délai qui a été imparti une suffisait pas pour obtenir une couverture du territoire à 100%.
Afin de palier à cette carence, propose une rallonge d’investissement de 555 millions d’euros permettant la mise en service de 1 200 nouveaux nouveaux sites mobiles.
Cette proposition est fondée sur les excellents résultats du New Deal Mobile, qui a permis une réduction drastique des zones mal desservies.
Actuellement, moins de 1,9 % des zones restent non couvertes et Free entend encore améliorer cette couverture en s’appuyant sur les fréquences des quatre opérateurs.
Le gouvernement face aux enjeux de la prolongation du plan
Le gouvernement n’est pas opposé à cette prolongation et une priorisation pourrait même voir le jour pour couvrir les grands axes routiers et ferroviaires, un point crucial pour le développement des infrastructures de transport et de communication.
Cependant, tout le monde n’est pas de cet avis loin de là et l’information aurait reçu un accueil mitigé par le ministère de l’Économie et des Finances, qui invoquerait une charge supplémentaire pensant sur les épaules du contribuable.
Même accueil du côté de la concurrence, qui demande un bilan détaillé du plan avant toute mesure supplémentaire ; en effet, le renouvellement des fréquences représente une source de revenus significative pour l’État, et il est peu probable que le gouvernement souhaite renoncer à ces rentrées financières.
La proposition de Free Mobile soulève des questions importantes sur l’équilibre entre l’amélioration de la couverture mobile et les implications économiques pour l’État et les opérateurs. Alors que le gouvernement et les autres opérateurs examinent cette proposition, il reste à voir si cette initiative sera adoptée et comment elle pourra continuer à transformer le paysage numérique français. En attendant, Free continue de militer pour une meilleure couverture mobile, démontrant son engagement envers l’amélioration des services numériques pour tous les Français.