Avec l’énergie du désespoir
En tête de la fronde anti-Free Mobile il y a quelques semaines, le groupement syndicaliste CFE-CGC Unsa d’Orange, SFR et Bouygues Telecom conteste désormais les mesures récemment réalisées par l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) sur le réseau de Free…
Après avoir publié plusieurs communiqués incendiaires à l’encontre du nouvel entrant, quitte à prendre parfois quelques libertés avec les faits, les syndicats estiment que, contrairement à ce que les mesures publiées par l’Arcep démontrent clairement, Free Mobile ne remplirait toujours pas ses impératifs réglementaires de couverture de la population en 3G.
Le président de l’organisation, Sébastien Crozier, s’est confié au site Clubic : « L’Arcep ne procède à aucun test sur un réseau en charge alors qu’une telle structure couvre moins qu’un réseau chargé », estime-t-il, ajoutant que « après avoir été reçu par l’Arcep, son président Jean-Ludovic Silicani nous a simplement expliqué qu’elle mesurait chaque antenne avec un seul téléphone. Mais pourquoi l’autorité ne mesure-t-elle pas la couverture avec un ‘hérisson’ doté de plusieurs appareils portables ? ». Pour lui, cela ne fait aucun doute, l’Arcep a manqué à ses obligations en n’utilisant pas d’« équipement muni de plusieurs cartes SIM permettant d’envoyer plusieurs appels simultanés vers le même réseau ».
Énième coup de bluff, ou doute légitime ? Les syndicats tranchent et campent sur leurs positions, en affirmant que le réseau de Free Mobile ne remplit toujours pas son office et ne prend pas en charge sa part des appels émis par les abonnés.
Gageons que l’Arcep ne manquera pas de réagir à une telle remise en cause de son action…
Source : Clubic