L’étendue et la qualité du réseau sont des notions particulièrement discutées et notamment par Orange, concernant les données avancées par Free concernant ses infrastructures 5G.
Une contestation reprise certes par quelques associations, qui ont entendu déférer les affirmations de l’opérateur de Xavier Niel devant la Justice en début d’année, remettant en cause la sincérité de sa campagne commerciale en la matière, dénonçant la prévalence d’une étendue du réseau au détriment de sa qualité.
Le recyclage au coeur de la stratégie de déploiement de Free Mobile.
Une fois de plus, malgré ces tentatives de déstabilisation, Free Mobile réaffirme par le biais de Numerama, détenir le réseau 5G le plus vaste et notamment grâce au recyclage de ses fréquences 4G comme à son investissement majeur dans la bande de fréquence des 700 MHz en lieu et place de la 3,5 GHz plébiscitée par Orange notamment ; fréquence dans lequel l’opérateur a d’ores et déjà investi majoritairement dans le cadre du déploiement de son réseau 4G par le passé.
La stratégie est payante et connue de longue date par tous les opérateurs sans exception, car intéressante « en termes de propagation des ondes », ainsi que le relève Numerama.
Une politique conforme aux prises de position de Free Mobile.
Ce qu’il faut donc retenir avant toutes choses, c’est que le procédé est conforme aux annonces faites par Thomas Reynaud en début d’année relatives à la stratégie du Groupe en faveur du climat, qui vise à réinventer les dispositifs dont il est d’ores et déjà doté en lieu et place de l’implantation d’infrastructures nouvelles.
Enfin, en termes d’investissements, cette stratégie contraint le Groupe, qui présente aujourd’hui ses résultats financiers pour le premier trimestre 2021, à injecter 30% de ces derniers directement dans les infrastructures, contrairement à la concurrence qui a sciemment choisi d’adopter une politique différente en termes de déploiement de son réseau, plaçant Free Mobile concrètement loin devant Bouygues, SFR ou bien encore Orange, au grand dam de Stéphane Bertrand qui pourtant était favorable jusqu’à récemment, à une mutualisation avec Free.
Tout est une question de choix et en finalité, la stratégie de Free Mobile se révèle payante tant commercialement qu’écologiquement, ce qui bien évidemment n’est pas du goût de la concurrence.
Source Numerama.