Xavier Niel avait prévenu : son option Booster serait susceptible de rencontrer des variations en fonction de la concurrence, après son lancement le 20 septembre dernier.
Pour rappel, cette option, qui était facturée 10 € afin de pouvoir modifier le forfait initial, intégrait 1 Go de data ainsi que les appels illimités pour 2,99 € /mois.
Or, aujourd’hui, Free Mobile accuse un léger recul sur cette option et limite désormais la data à 600 Mo, justement afin de rester dans les clous vis à vis des autres opérateurs, qui se contentent de 500 Mo du côté de SFR voire même de 300 Mo pour Bouygues, moyennant tout de même quelques euros supplémentaires, ce qui les rend moins attractifs.
Sauf que le tarif reste fixé à 2,99 €/ mois, ce qui risque de générer quelques incompréhensions de la part des abonnés, souvent peu au fait de l’évolution du marché donc de son caractère très versatile.
Des frais de migration mal vécus par les abonnés et supprimés en marge de cette révision.
Car il ne faut pas oublier que cette option, jusqu’à présent, était payante, et il était demandé aux abonnés désireux de faire évoluer leur forfait grâce à elle, de procéder au règlement d’une somme de 10 € correspondant à des frais d’activation, ce qui a été loin de faire l’unanimité parmi les abonnés.
Si la data est de surcroît revue à la baisse, cette situation risquait d’engendrer pas mal d’incompréhensions, d’autant qu’il s’agit d’un forfait souvent souscrit par les foyers ayant des revenus modestes ou pour constituer une flotte familiale.
Une situation cependant bien perçue par Free qui, dans la foulée de son annonce initiale, a entendu revoir les mentions légales de son abonnement et de l’option idoine, en supprimant les frais de souscription correspondants.