L’enchère principale pour l’attribution de fréquences de la bande 3,4 ‑ 3,8 GHz s’est terminée aujourd’hui au terme d’une procédure interminable et sans cesse repoussée.
5 tours ont été effectués avec à la clé, un prix à l’unité de 126 millions d’euros pour chaque bloc de 10 MHz portant le nombre total de blocs disponibles à 11 répartis de la manière suivante :
Pour rappel, ces blocs s’ajoutent aux fréquences obtenues dans le cadre de l’enchère principale après avoir déboursé, pour chaque opérateur candidat, la modique somme de 350 M€ pour l’acquisition d’un bloc de 50 MHz.
Le tableau ci-dessous synthétise la quantité de fréquences totale dont chaque candidat bénéficie au terme de cette procédure dans la bande 3,4 ‑ 3,8 GHz, ainsi que les montants correspondants :
Et pour Free Mobile ?
Free obtient 70 MHz des fréquences 3,4 – 3,8 GHz faisant l’objet de la procédure d’attribution, soit 23% des fréquences disponibles, ce dont se félicite le Groupe ce soir par voie de communiqué de presse, ce qui représente un investissement de 252 millions d’euros payables sur quatre ans pour 2 blocs de 10 MHz.
Un « cadeau » certes onéreux mais qui n’a pu lui tomber entre les mains qu’après avoir souscrit aux engagements particulièrement contraignants du cahier des charges fixé notamment par l’ARCEP lui imposant notamment le règlement d’une somme de 350 M€ répartie sur 15 années au terme de la première phase d’enchères.
Une procédure qui doit être parachevée avant le lancement des offres commerciales..
Cette étape est le préliminaire aux enchères dites de « positionnement », qui doivent se dérouler dans le courant du mois d’octobre, qui permettra de fixer la position de chaque opérateur sur les fréquences obtenues dans la bande 3,4-3,8 GHz.
Une manne économique non négligeable pour l’Etat, puisqu’à ce stade des procédures d’attribution, ce sont pas moins de 2 786 000 000 € qui seront mis sur la table par les opérateurs pour l’acquisitions des 310 MHz à attribuer.