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Free Mobile : en 2017, l’itinérance est limitée à 1 Mbps

En ce début d’année 2017, les limitations progressives de débit chez Free Mobile, sur l’itinérance d’Orange, se poursuivent.

Annoncées fin juillet, dans une mise à jour des documents de vente de Free Mobile, les restrictions de débit pour les utilisateurs Free sur le réseau d’Orange se poursuivent. Dès aujourd’hui, le débit en download est réduit : il passe de 5 à 1 Mbps, tandis que le débit en upload reste bridé à 448 kbps.

Cette limite devrait rester inchangée pour deux ans, la prochaine échéance étant désormais planifiée pour 2019. Rappelons que le calendrier prévoit plusieurs étapes de réduction du débit, mises en œuvre depuis septembre 2016 et jusqu’en 2020 :

Une manière de programmer l’extinction de l’itinérance

Ces restrictions ont pour but avoué de mettre fin, de façon progressive, à l’utilisation de l’itinérance. Répondant aux prérogatives de l’ARCEP, qui lui impose un désengagement progressif de l’itinérance Orange d’ici à fin 2020, Free a trouvé la parade pour ne pas avoir à pratiquer d’extinction par zones géographiques. Vivement critiqué par Bouygues Telecom, ce procédé a toutefois reçu le feu vert du régulateur.

Comme nous le soulignions pourtant déjà en septembre, cela ne devrait pourtant pas changer grand-chose à l’usage pour les abonnés Freenautes. En effet, les restrictions d’usage (QoS) déjà en place sur le réseau d’itinérance, et ce depuis maintenant plusieurs années, rendaient déjà ces débits quasi-impossibles à atteindre auparavant. Comme l’avait démontré une étude de 4Gmark en 2014, le débit est déjà extrêmement réduit en pratique en itinérance.

Sur les fichiers multimédia en particulier, repérés grâce à leurs extensions (.mp3, .mov., .avi…), les débits délivrés ne dépassaient pas les 500 kbps de téléchargement en moyenne, avec un taux d’échec très élevé. En comparaison, ces restrictions semblent disparaître sur le réseau propre de Free :

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Sur le papier, on pressent que ces nouvelles dispositions sont surtout là pour fixer un cadre à des pratiques qui existaient déjà auparavant. Et contenter le régulateur des télécoms, à qui Free prouve qu’il entend bel et bien réduire l’usage de l’itinérance, vers une extinction progressive. Pour les abonnés, en revanche, rien ne change.

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