Selon le directeur général d’Iliad, Maxime Lombardini, Free Mobile espère être en mesure de « couvrir 99% de la population » en 3G « en cinq ou six ans ». Et pour cela, l’opérateur a un plan…
Si l’accord d’itinérance conclu avec Orange permettra à Free de disposer d’un réseau 2G/3G à l’échelle nationale dès son lancement commercial en 2012, cela ne dispense pas l’opérateur de déployer rapidement son propre réseau. Le nouvel entrant devra en effet couvrir, au minimum, 25 % de la population française pour que son accord d’itinérance puisse être valable : le déploiement a donc déjà commencé.
À plus longue échéance, plus vite Free étendra son propre réseau, moins il sera dépendant d’Orange et moins il lui devra de compensations financières. Si la licence 3G de Free Mobile lui impose de couvrir 90 % de la population d’ici 2018, l’opérateur entend faire mieux : nous avons un plan pour couvrir 99% de la population, explique Maxime Lombardini à l’hebdomadaire Challenges. « Cela représente de 9000 à 10000 points hauts en cinq ou six ans. Les identifier n’est pas le plus difficile : le marché des points hauts est bien organisé ».
Si le DG d’Iliad ne révèle pas ses secrets, le magazine explique que l’opérateur va louer en priorité les pylônes déjà existants, détenus en majorité par TDF mais également par les opérateurs concurrents. « Ils ont pris l’engagement d’en louer l’accès à un quatrième opérateur », indique Maxime Lombardini.
Challenges affirme toutefois que la Freebox Révolution intègre des femtocells 3G (ce qui, à l’heure actuelle, est faux, mais pourrait être ajouté par la suite, via un module optionnel). « Free a donc trouvé un moyen économique d’installer massivement des antennes », pense le magazine. Or, il est peu probable que l’utilisation de puces femtocells, dont l’usage est traditionnellement limité au domicile de l’abonné, permette à Free de se dispenser de véritables antennes-relais…