Les résultats de l’enquête annuelle de l’UFC-Que Choisir sur l’utilisation des réseaux mobiles, particulièrement durs envers Free et SFR, sont très contestés.
Free élève la voix en pointant du doigt le manque d’exhaustivité des tests, qui n’auraient couvert que trois villes pendant trois semaines et ne seraient donc pas assez représentatifs pour fournir des résultats fiables.
De plus, le trublion regrette que les mesures ne prennent pas en compte l’utilisation des réseaux Wi-Fi et des femtocells. C’est un argument déjà utilisé par le passé, mais dont la mauvaise foi est indéniable : il va de soi que des études sur la qualité du réseau mobile ne doivent prendre en compte que le réseau… mobile !
Chez SFR, on est moins dans l’attaque directe des mesures de l’association et on rappelle plutôt être en pleine période de « rénovation lourde de son réseau mobile ». Ce grand chantier « n’est pas sans impact sur la qualité de service mais c’est un investissement pour les 20 prochaines années », estime l’opérateur au carré rouge.
Enfin, l’opérateur rappelle que la ville d’Aix-en-Provence n’était pas encore officiellement couverte en 4G par SFR au moment du test, ce qui rentre en contradiction avec les résultats présentés par l’association, qui présentait bien des mesures 4G sur le réseau de SFR dans cette ville, d’ailleurs décriées pour leur lenteur. L’UFC-Que Choisir balaye rapidement ces reproches et estime simplement que « pour les consommateurs, la 4G était accessible, doit il était légitime de l’y tester ».
Source : Le Figaro