Après avoir fait l’objet de plusieurs reports en l’état de tergiversations tenues quant à leurs modalités, les enchères relatives à la distribution des bandes de fréquence 5G ne pourraient avoir lieu qu’à l’automne.
C’est du moins ce qui semble transpirer des informations distillées par l’ARCEP, qui ne maîtrise pas, et pour cause, le calendrier lié à la crise sanitaire.
Une procédure qui s’est atermoyée en raison de désaccords divers et variés
Pour rappel, ces enchères devaient se dérouler dans le courant du mois d’avril, conformément au calendrier publié en fin d’année 2019 par l’autorité de régulation.
Une procédure d’autant plus amorcée que l’intégralité des dossiers déposés par les quatre candidats en lice, à savoir Free, Orange, Bouygues Telecom et SFR avaient reçu son aval dans le courant des semaines passées.
Dans le cadre d’une audition devant le Sénat, Sébastien Soriano, président de l’ARCEP s’est exprimé la semaine passé sur les retards d’ores et déjà accumulés, mais également sur le deuxième report envisagé en raison de la crise sanitaire, évoquant deux cas de figures principaux, le plus optimiste organisant ces enchères dès la fin du mois de juillet prochain, le second, plus réaliste, les différant à l’automne.
Une situation qui était fortement prévisible mais qui met en difficulté les opérateurs, qui comptaient sur une commercialisation rapide afin d’amortir au mieux les 2,17 milliards avancés pour l’obtention des licences.
Conjoncture délicate pour la « start up nation » française qui se voulait être la plus connectée au sein de l’Europe dans les années à venir avec une ambition de 32 millions de connexions 5G d’ici 2025 soit 47,6% de sa population contre 43,7% en Angleterre et 33,6% en Allemagne où les enchères se sont tenues en … juin 2019.