Et ce plan de numérotation pourrait faire l’objet à court terme, de modifications, afin de protéger les abonnés contre les fraudes mais également donner un nouvel élan empreint d’innovation avant de se trouver confrontées à des difficultés liées notamment à la pénurie des numéros.
Par ailleurs, l’Autorité de Régulation des Télécoms, soulève une problématique : celle de l’épuisement des ressources en numéros de téléphone, qui, à l’instar des adresses l’IPv4, feraient l’objet de vives inquiétudes pour l’avenir.
Plusieurs stratégies sont proposées :
- l’usage de numéros différents dans le cadre d’une mise en relation ponctuelle et commerciale entre une plateforme et un client (livreur de colis, chauffeur VTC…), qui pourrait donner le jour à une nouvelle catégorie en 09, reléguant les 06 et 07 aux usages interpersonnels
- du côté de la la protection des utilisateurs, l’Arcep d’ores et déjà posé le principe d’une éventuelle restriction concernant l’usage de numéros français depuis l’étranger en s’appuyant sur le texte de loi visant à réduire l’empreinte du numérique en France, ce qui lui permet désormais d’indiquer précisément les numéros qui peuvent être montrés au destinataire lors d’un appel par un système automatisé.
- Enfin, l’Arcep envisage de s’engager sur la voie d’une refonte complète de son monde de fonctionnement relatif à la distribution des numéros avant de se trouver confrontée à une pénurie totale, avec la fourniture de blocs de 1 000 numéros au lieu de 10 000 actuellement, mais également la fourniture d’in numéro pour une durée minimum de 12 h assortie de la remise en service sur le marché des numéros résiliés après 45 à 90 jours plutôt que les 3 à 6 mois actuels.
Autant de propositions qui doivent donc faire l’objet de cet examen, dont les résultats devraient être connus à court terme.