Ce dispositif a été mis en place par l’ANFR, dans les villes tests de Loire Atlantique et Bouches-du-Rhône, afin de mesurer l’impact de l’exposition aux ondes.
Une étude qui intervient en préliminaire de la commercialisation de la 5G et qui entre dans les prérogatives de l’ANFR.
Ces capteurs, installés en hauteur au début du mois de mars 2020, peu avant le début du confinement, avec le concours des municipalités, en plein cœur de ville et à proximité (environ 150 mètres) des antennes implantées faisant l’objet de procédures de tests pour la 5G.
Des relevés sont effectués à plusieurs reprises par jour sur une plage de 6 minutes à chaque reprise, et sur l’ensemble des bandes de fréquences accessibles, de 80 MHz à 6 GHz, soit bien au delà de celles usitées pour la 5G, ce qui laisse entendre que les ondes relatives à l’utilisation du Wi-Fi, de la TNT, ou radios font également partie de l’étude.
Ces mesures ont de suite pu appréhender les effets du confinement et ce dès les premiers jours de mise en place du dispositif gouvernemental, la baisse du taux d’exposition étant d’environ 21%, ce qui est énorme.
Le dispositif de test va être élargi et il sera possible très prochainement d’avoir accès à l’ensemble des données d’exposition à proximité de son lieu de résidence, au moyen d’une cartographie en temps réel, dont le projet est consultable ici.
Source ANFR.