Selon l’AFP, la ville de Paris travaille sur une nouvelle délibération qui devrait permettre au nouvel opérateur Free Mobile d’installer ses antennes-relais sur les toits de la ville. Une nouvelle qui n’est pas du goût de tout le monde…
La délibération, qui devra être présentée au conseil municipal les 27 et 28 septembre prochains, indique que « Free Mobile a sollicité la Ville de Paris, en sa qualité de propriétaire des points hauts afin de bénéficier d’un accès à son domaine public, dans des conditions comparables à celles consenties à ses concurrents ». Elle rappelle également les impératifs du nouvel opérateur : « le cahier des charges d’attribution de la quatrième licence d’opérateur 3G oblige notamment le titulaire à couvrir 27% de la population métropolitaine par le service voix dans les deux ans suivant la délivrance de l’autorisation ».
Le syndicat Supap-FSU et l’association Robin des Toits, qui attendent toujours une nouvelle charte conclue entre la ville et les opérateurs mobiles qui n’arrive pas, remarquent que « la Ville de Paris veut accorder satisfaction à un quatrième opérateur en dépit des recommandations des parisiens » (Supap-FSU et Robin des toits). Etienne Cendrier, président de Robin des toits, pense que « Bertrand Delanoë veut faire signer cette convention, il a les moyens de changer la donne sur Paris, il ne l’utilise pas ».
Les élus Verts de la capitale sont également sceptiques : « l’opérateur convoite une cinquantaine de sites publics et quelques 250 toits d’immeubles, soit 300 antennes supplémentaires. […] Le conseil de Paris doit-il prendre le risque d’augmenter encore l’exposition des Parisiens aux ondes électromagnétiques ? » déplore le parti politique dans un communiqué.
De son côté, Free Mobile n’a pas souhaité commenter l’affaire.
Source : AFP