L’Agence Nationale des Fréquences, dont le rôle est de maintenir une bonne utilisation des fréquences en France, établir régulièrement des mesures d’exposition au niveau des antennes et appareils mobiles.
Dans une étude, l’ANFR a testé les stations pilote de la 5G du territoire français. Il s’agit de la première, aucune n’ayant été réalisée auparavant.
Ainsi, 43 sites ont fait l’objet de mesures pour les fréquences de 3,4 à 3,8 GHz. Elles se sont faites en procédant à du trafic continu de données avec un faisceau bloqué et dans une direction donnée ainsi que lors du téléchargement d’un fichier d’1 Go.
L’opérateur Orange s’est servi d’antennes Huawei en s’appuyant sur les solutions d’Ericsson et Nokia.
L’ANFR a retranscrit ces données dans un tableau.
La limite réglementaire est de 61V/m pour la plage de fréquence utilisée. Il faut aussi tenir compte du fait que les antennes ne vont pas émettre de façon homogène durant un cycle nycthémère (24h).
La conclusion de l’ANFR est donc que les niveaux d’expositions à 100m sont quasiment identique à ceux de la 4G. A la différence que la 5G qui est multidirectionnelle va couvrir plus de zones.