Et la nouvelle, diffusée par Reuters, fait office de coup de semonce aujourd’hui dans le monde des télécoms.
Il faut dire que bon nombre de pays européens ont non seulement procédé à l’ensemble des formalités d’attribution des bandes de fréquences mais que de surcroît leur phase de commercialisation a été largement entamée.
Derniers en date la Roumanie et l’Irlande … et nous sommes très loin derrière.
Une procédure d’attribution des fréquences qui devrait démarrer au mois de mars … 2020.
Or, ces enchères n’ont de cesse d’être repoussées et la fixation des attributions de fréquences aux opérateurs, au mois de janvier 2020 était un secret de polichinelle qui n’échappait à personne ; le Plan de bataille publié en début d’année par l’ARCEP et régulièrement réactualisé, faisant peu de mystères de délais supplémentaires.
Au cœur du problème selon Reuters, une question de détails juridiques quant aux autorisations d’expérimentations actuellement délivrées et qui sembleraient toujours faire l’objet d’ajustements nécessaires.
Simples détails à régler ou désaccord plus profond entre l’ARCEP et le Gouvernement, dont les positions divergentes n’ont fait l’objet d’aucune retenue ces dernières semaines, entraînant une révision des bandes de fréquences attribuées durant la première phase des opérations, cette dernièresujette à cauion si l’on s’en tient aux propos tenus par Xavier Niel il y a quelques semaines.
Un délai supplémentaire certes de seulement quelques mois, mais qui nous place dans une position peu enviable d’outsiders au regard du déploiement d’ores et déjà réalisé par des Etats concurrents, souvent méprisés pour leur situation de développement tant technologique qu’économique.
Un retard qui s’inscrit bien en retrait de l’image d’Epinal d’avant-garde et de Start-up Nation que le gouvernement entendait donner à la politique technologique nationale, en bien net recul par rapport aux USA, à la Corée du Sud, l’Irlande, l’Italie ou même San Marin, couvert par la 5G depuis l’année … 2018.
Source Reuters.