C’était la question qui revenait souvent au coeur des débats la semaine dernière, dans l’agitation préliminaire au lancement cette semaine des premières fréquences : une réflexion largement alimentée par ailleurs par les protagonistes, Stéphane Richard en tête, qui n’a pas manqué de l’évoquer à de nombreuses reprises.
L’objectif visé par cette mutualisation des infrastructures ? une rentabilisation optimale des équipements afin de faire baisser les coûts d’installation de chacun, notamment en zone rurale, la facture s’élevant pour Orange à pas moins de 500 ou 600 millions d’euros par année.
A l’instant T, nul accord n’est encore intervenu entre Free et Orange, qui en seraient, selon Stéphane Richard, uniquement à des pourparlers à l’état « d’ébauche ». Une situation justifiée par ailleurs par le caractère concurrentiel de la procédure d’enchères qui a vu son terme au mois de septembre dernier, et dont l’achèvement ouvre de nouveau la voie d’une discussion entre les différents acteurs du marché.
Une logique économique et technique..
La solution qui s’en évincerait serait somme toute assez logique, pour deux raisons principales :
Free s’étant de son engagé dans un partenariat avec Nokia l’an passé dans le cadre du déploiement de la nouvelle technologie ; un choix partagé par Orange, qui a souhaité lui aussi s’associer à une firme européenne, SFR et Bouygues ayant choisi d’autres alternatives.
Les blocs de fréquences remportés par Free et Orange dans le cadre des procédures d’enchères, sont voisins sur la bande des 3,5 GHz.
Une politique de maîtrise des coûts dans un contexte pas simple.
Cette proximité des bandes de fréquences respectives, semble légitimer un peu plus le rapprochement engagé par les deux opérateurs, d’ores et déjà partenaires dans le cadre d’accords d’itinérance conclus par le passé et qui fonctionnent toujours correctement.
Pour véritablement faire reste de raison, la 5G a véritablement vocation à se vulgariser auprès du grand public. Or, cette vulgarisation ne passera pas sans que l’ensemble des infrastructures soient véritablement opérationnelles sans générer de difficulté pour l’usager, qui risque de se lasser dès le départ, d’autant que changer de technologie le contraindra à investir dans un équipement dont le coût ne sera pas négligeable tout comme l’abonnement pour en bénéficier.
Mutualiser les coûts aura forcément un impact à plus ou moins court terme sur la bourse de l’abonné, ce qui n’est, à son niveau et c’est là le plus important, dans un contexte particulièrement sombre d’un point de vue économique, pas négligeable et permettra peut-être de générer un peu plus d’enthousiasme.
2 commentaires
Ce texte a été écrit par un humain ? Vu le fötes et les tournures plutôt hors sol de certaines phrases
D’accord avec Francky. C’est de pire en pire. La reconnaissance vocale c’est bien, encore faut-il relire.