Le dernier observatoire relatif aux activations des infrastructures 4G et 5G, vient d’être mis en ligne et procède à un nouvel état des lieux de la couverture du territoire, conformément aux termes du new deal mobile conclu avec les opérateurs.
Au 1er novembre dernier, ce sont en tout et pour tout, 30 087 sites 5G qui ont été autorisés par l’ANFR sur le territoire français, soit une augmentation de 2,6% par rapport au mois précédent.
Parmi ces sites, 19 824 sont techniquement opérationnels même si leur commercialisation est incertaine pour la plupart d’entre eux ou tout du moins en attente.
Parmi ces infrastructures, 18 586 ont fait l’objet d’une autorisation sur la bande de fréquence 700 MHz acquise par Free lors des enchères qui se sont déroulées l’an passé, à même période dont 12 610 actives.
Bouygues Telecom, Orange et SFR se partagent de leur côté 11 108 sites sur la bande des 2,1 GHz dont 6 172 véritablement actifs.
Pour finir, les quatre opérateurs se partagent les 13 521 sites autorisés dans la bande de fréquence dite en or, de 3,5 GHz, dont 7 368 actifs et pour certains, objets d’un entretien commun.
Pour Free le déploiement de la 5G n’est pas une option mais une priorité.
Du côté de la 4G, la progression s’est faite un peu plus lente, avec un petit bond en avant de 0,8% sur les autorisations, portant le nombre d’antennes ayant fait l’objet d’un agrément par l’ANFR à 55 239 au 1er novembre dernier dont 50 626 actives.
Free reste un peu à la traîne sur cette part de marché mais au bénéfice du déploiement sur la 5G, que l’opérateur a pu développer beaucoup plus rapidement que la concurrence sur le territoire, grâce à l’acquisition de la bande de fréquence des 700 MHz.