L’ARCEP a délivré les autorisations d’utilisation des fréquences 4G en outre-mer aux opérateurs, dont Free Mobile.
On s’en souvient, en octobre, l’appel à candidatures pour de nouvelles fréquences en outre-mer avait consacré Free Mobile nouvel opérateur 3G/4G sur l’ensemble des territoires concernés : Guadeloupe, Martinique, Saint-Barthélémy, Saint-Martin, et Guyane (sous sa marque) et la Réunion et Mayotte (via la société Telco OI).
Jeudi, l’ARCEP a annoncé qu’elle avait délivré aux lauréats les autorisations nécessaires, les autorisant à exploiter leurs fréquences respectives (800 MHz, 900 MHz, 1800 MHz, 2,1 GHz et 2,6 GHz) en outre-mer. Les opérateurs peuvent commencer à proposer leurs services dès aujourd’hui dans les Antilles et en Guyane, et dès le 1er décembre dans l’océan indien.
Pour Free, le lancement ne sera pas immédiat. Il pourrait être très rapide, « dans les prochains mois », à la Réunion et Mayotte, où l’opérateur est déjà implanté via Telco OI. Mais sur les autres territoires, il lui faudra commencer par déployer son réseau avant de pouvoir lancer ses offres…
Mettre fin aux « discriminations tarifaires » entre métropole et outre-mer
En débarquant dans les territoires d’outre-mer, Free Mobile promet des offres « innovantes et à des prix attractifs (…) comme le fait Free Mobile en métropole ». Son but : mettre « un terme aux discriminations tarifaires qui existent aujourd’hui entre les Outre-Mer et la métropole et que rien ne justifie ».
Nul doute que les opérateurs locaux, aux prix particulièrement élevés depuis longtemps, peuvent craindre pour leur monopole…