C’est aujourd’hui que François Fillon (en photo) révèlera les conditions de déploiement du très haut débit en France (notamment la fibre optique jusqu’au domicile, ou FTTH), en zones de faible et moyenne densités.
On croyait que cette intervention ne nous réserverait guère de surprises. Selon de nombreuses sources, le Premier Ministre allait annoncer la mise en place d’un système d’appels à projets géré par une structure interministérielle, avec un découpage par zones. L’opérateur vainqueur dans une zone définie remporterait alors des aides publiques, assurées par les quelques 2 milliards d’euros débloqués à ces fins via le grand emprunt national.
Pourtant, l’annonce surprise d’un accord entre Orange et SFR, à la dernière minute, pourrait légèrement changer la donne. On imagine qu’en si peu de temps, le gouvernement ne reverra pas ses plans en profondeur ; néanmoins, en la présence d’un opérateur mutualisé, il n’est sans doute plus tant question de la modalité des appels à projets (qui seront en toute logique remportés par le dit opérateur) que du cadre à donner au déploiement : modalités financières et surtout techniques…
On sait que Free, plus exigent, n’a pas encore rejoint le projet d’entité commune initié par Orange et SFR ; on imagine que le cadre réglementaire qui sera défini cet après-midi jouera un large rôle dans sa participation (ou non) à ce projet. Réticent à l’idée de faire des plans sur un marché encore non réglementé (zones moyennement denses), Free pourra-t-il se permettre de faire cavalier seul dans le cas où les conditions ne lui seraient pas propices ? Début de réponse dans la soirée…
Source : PC INpact