Site icon Freenews

Fibre : les zones AMEL presque entièrement déployées d’ici début 2026

balise alt = zones AMEL fibre 2026

@Grok

Le déploiement de la fibre dans les zones AMEL (Appels à Manifestation d’Engagements Locaux) touche à sa fin. Si les opérateurs ont largement pris du retard sur leurs engagements initiaux, la couverture complète de ces zones pourrait être atteinte d’ici début 2026. Un soulagement pour les collectivités, mais aussi un rappel des limites du modèle d’engagement privé sans maîtrise publique directe.

Des engagements non tenus, mais une couverture fibre en vue d’ici 2026 dans les zones AMEL

L’Hexagone compte aujourd’hui dix zones AMEL confiées à des opérateurs privés, avec des échéances initiales allant de fin 2022 à fin 2025. Pourtant, seule la Saône-et-Loire, déployée par SFR/XpFibre (ex-Covage), a été entièrement fibrée à ce jour.

Pour les Deux-Sèvres et la Vienne, déployées par Orange, le calendrier officiel prévoit une complétude pour fin septembre 2025. Mais selon l’Avicca (Association des collectivités pour le numérique), le rythme actuel pousserait l’achèvement au printemps 2026, soit un an de retard supplémentaire.

Des retards significatifs selon les territoires

Certaines zones accusent des retards notables :

Ces quatre zones sont néanmoins proches de la finalisation, avec moins de 2 000 lignes restantes à poser. La Haute-Vienne, elle, devrait être achevée ce printemps, avec « seulement » quatre mois de retard. D’autres comme la Savoie, le Lot-et-Garonne, les Landes, les Hautes-Alpes ou les Alpes de Haute-Provence devraient suivre au cours de l’été, malgré des retards de 1 à 2,5 ans.

Les CPSD toujours en retard, mais en voie de finalisation

Avant les AMEL, les CPSD (Conventions de Programmation et de Suivi des Déploiements) avaient fixé les engagements de couverture fibre des zones privées. Là aussi, les retards s’accumulent, bien que la fin du chantier approche :

Une complétude attendue, mais à surveiller

Si la perspective d’une couverture quasi intégrale d’ici 2026 est encourageante, elle reste conditionnée à une mobilisation durable des opérateurs concernés. L’État et les collectivités restent vigilants, d’autant que les retards cumulés fragilisent la crédibilité des engagements pris dans le cadre des AMEL, censés garantir une fibre pour tous, sans intervention publique.


Quitter la version mobile