Dino… tu ne veux pas me donner ce que tu as entre les crocs ?
Cette semaine, la chronique des problèmes Freenautes, en partenariat avec l’AdUF, arrive comme un cheveu sur la soupe. Suite à l’annonce de la Freebox Révolution, la communauté est enthousiaste et ne pense plus qu’aux capacités de ces nouveaux boîtiers attendus depuis des années. Votre serviteur a, lui même, eu bien du mal à prendre la plume cette semaine : après tout, que pourrait-il arriver de mal en une telle période ? 😉
Bonne lecture !
Elle est morte, Alice
Une bonne nouvelle en entraîne parfois une mauvaise. Ca n’a jamais été aussi vrai pour les abonnés Alice qui voient, jour après jour, leur fournisseur d’accès se rapprocher un peu plus d’une mort probablement déjà planifiée.
Rien n’est officiel pour l’instant, mais les signaux indiquant qu’Alice vit ses derniers instants se multiplient. Avec l’arrivée de la Freebox Révolution chez Free, le groupe Iliad a clairement affiché son intention de ne pas proposer une « box » équivalente chez Alice. Les abonnés intéressés sont donc invités à devenir Freenautes, via un programme de migration spécifique disponible dans leur console de gestion — il leur en coûtera 49 €.
En parallèle, le formulaire d’inscription sur le site d’Alice a été modifié afin de proposer… un abonnement à l’offre Freebox Révolution chez Free ! L’Alicebox v5 n’est proposée qu’en second choix, en bas de page… Mieux : la Freebox Révolution fait la Une du site d’Alice, aux côtés des offres habituelles du FAI.
Dans l’opération, l’offre Alicebox Initial (du triple-play low cost à 19,99 € par mois) semble avoir été discrètement retirée de la circulation. L’offre Alicebox + 4h vers mobiles (29,99 €/mois pendant un an puis 39,99 €/mois) est toujours proposée, mais elle fait désormais bien pâle figure à côté des appels inclus vers les mobiles de la Freebox Révolution…
Il semble bien qu’Alice soit en train de vivre ses derniers instants en tant qu’offre commerciale. En rachetant le fournisseur d’accès, Iliad n’est pas parvenu à retenir son parc d’abonnés, mais a tout de même pu bénéficier de ses infrastructures partout en France — notamment les centres d’appels, désormais également mis à contribution pour la marque Free…
Y’en a dans le tuyau
Les Freenautes situés sur une large partie du Sud de la France (sur un axe allant approximativement de Perpignan jusqu’à Nice en passant par Nîmes, Toulon…) ont rencontré, ces derniers jours et en particulier en début de semaine, de grandes difficultés à utiliser leur accès à Internet à cause de débits en chute libre.
Le problème s’est avéré critique lundi 20 décembre, avec une connexion quasiment inutilisable… c’est particulièrement visible sur le graphique mensuel fourni par le site de mesures Grenouille.com (ici, la moyenne des débits sur la ville de Marseille).
Malgré la vitesse de connexion en berne, les Freenautes touchés pouvaient cependant parfaitement profiter des services de Free, comme la télévision. Etrange ? Pas tant que ça : le problème localisé semblait provenir d’un souci sur le réseau national, sur la liaison Lyon-Marseille. Avec un lien de cette taille, une rupture ou un engorgement provoque immédiatement de gros soucis de connexion pour les villes aux alentours, forçant les requêtes à passer par des liens indirects pour aboutir…
Au vu de la situation actuelle, il semble que le souci soit en voie d’être rapidement résolu, si ce n’est pas déjà fait. Les Freenautes du Sud peuvent donc attendre leur Freebox v6 l’esprit tranquille 😉
N’hésitez pas à nous faire remonter d’éventuels problèmes sur assistance (at) aduf.org ou encore sur les forums techniques de l’AdUF ou de Freenews.
A dans deux semaines !