Cette semaine, notre chronique de l’autre mercredi sur deux consacrée aux problèmes freenautes, en partenariat avec l’AdUF, n’arrivera pas avec une heure de retard. Ou d’avance. Du moins, on l’espère ! Car avec le passage à l’heure d’été, on ne sait plus très bien à quelle horloge se fier. Peut-être que nos Freebox chéries gèrent mieux la transition que nous, alors ? Pas si sûr…
Bonne lecture !
Il est l’or, mon señor…
Il y a une semaine, la France entière se pliait au rituel biannuel du changement d’heure. Le passage à l’heure d’été, non content de perturber l’équilibre de votre sommeil, s’immisce jusque dans vos Freebox pour semer le trouble dans vos enregistrements programmés à distance !…
Plus concrètement, à partir du dimanche 28 mars (jour du changement d’heure), les enregistrements programmés à distance depuis l’interface de gestion Free débutaient avec une heure d’avance. Le problème concernait aussi bien les entrées faites à la main que les enregistrements ajoutés par le biais du guide des programmes…
Plus gênant encore, en tentant d’enregistrer un programme immédiatement ou dans l’heure qui vient, l’utilisateur se voyait gratifié d’un message d’erreur : start_too_late
. L’émission n’est pas encore commencée, mais il est déjà trop tard pour la programmer… vous saisissez toujours ?
Ironie du sort, juste à côté, la grande sœur Freebox ADSL affiche l’heure exacte, sans aucune difficulté…
Après quelques jours sans grands remous, le problème se fait petit à petit connaître et prend de l’ampleur, si bien que l’équipe de Free décide de désactiver temporairement l’enregistrement à distance sur son site web, dans la journée du 1er avril. Il ne s’agissait pourtant pas d’un poisson car, quelques heures plus tard, la fonctionnalité était de retour et le bug résolu… pour de bon ! Du moins, on l’espère. Confirmation le 31 octobre prochain 😉
Not black nor white
Depuis désormais plus d’une semaine, c’est l’apocalypse sur le réseau wifi « Freephonie ». Ce canal dédié à la téléphonie Freebox, datant d’une ère pré-FreeWifi, ne semble tout simplement plus fonctionner… et la panne est nationale.
Les fameux téléphones wifi commercialisés par Free, affectueusement baptisés Black et White, ne sont plus à même de se connecter au réseau ; impossible d’obtenir la moindre connexion (« Getting IP address », se contente d’afficher le White). Soit, il s’agit peut-être d’un problème de certificats de sécurité non-renouvelés, me direz-vous. Eh bien, même pas. Les certificats bien à jour, et après une totale remise à zéro des téléphones, Black & White se font toujours refouler à l’entrée. Pas cool.
Constat similaire du côté des téléphones indépendants, sur lesquels l’utilisateur a installé lui-même les certificats FreeWifi (comme par exemple un iPhone équipé du logiciel Siphon) : ils ne sont plus en mesure de se connecter. ¿ Qué pasa ?
Le service SIP en lui-même fonctionne toujours, et il est toujours possible de l’utiliser en se connectant à un réseau wifi différent (tel que FreeWifi) ou avec un logiciel tel que X-Lite sur une connexion tout à fait standard. C’est uniquement l’identification au réseau Freephonie qui pose problème… ce dernier serait-il finalement en train de vivre ses dernières heures face à son remplaçant tout désigné, FreeWifi ?
Tour de France
Le problème de saturation de certains éléments du réseau Free, provoquant un débit en « cuvette » aux heures de pointe, a déjà été abordé à plusieurs reprises dans cette chronique (voir les NL 1457 et 1494). Malheureusement, il n’y a pas grand-chose de neuf pour les abonnés touchés ; la situation perdure, les topics « Problème de débits » continuent de battre des records, et les débits continuent de flirter avec le 56k aux plus mauvaises heures de la journée, impactant évidemment le surf mais empêchant également toute bonne réception de la télévision…
Free ne reste pourtant pas inactif, comme en témoigne le retour à la normale constaté par les abonnés en Charente il y a environ une semaine. Pourtant, cet effort n’est finalement qu’un petit pas en avant là où l’ampleur du problème est beaucoup plus vaste. Il demeure tout un lot de petits emplacements concernés : dans le Doubs (Besançon), les Bouches-du-Rhône (Arles, Tarascon…), les Alpes/Hautes-Alpes, la Loire… liste non-exhaustive.
En bref, nous continuons à décerner un petit carton rouge « par principe » à Free, pour tous les abonnés qui attendent, depuis maintenant des mois, le retour d’une connexion un minimum potable.
N’hésitez pas à nous faire remonter d’éventuels problèmes sur assistance (at) aduf.org ou encore sur les forums techniques de l’AdUF ou de Freenews.
A dans deux semaines !