Après avoir été progressivement déployée auprès des beta-testeurs, la version 1.0 du système d’exploitation pour netbooks Jolicloud est désormais disponible pour tous.
Promu et financé par Tariq Krim, fondateur de Netvibes, Jolicloud est un système d’exploitation basé sur Linux, spécialement optimisé pour les netbooks. Il repose sur un parti pris fort : celui du cloud computing. Il sera impossible de booter son PC sans être connecté à Internet et disposer d’un compte Jolicloud, de la même manière que la plupart des applications proposées sont des applications « web » s’affichant dans une page de navigateur.
Idéal pour les machines à faible capacité mémoire, comme les EeePC de première génération… et pratique dans un cadre de mobilité puisque vos différents ordinateurs sont alors capables de se synchroniser entre eux, avec l’utilisation d’un compte unique.
Nous avions déjà réalisé un dossier complet sur Jolicloud, alors que le système était encore en version alpha. Si le principe de base n’a pas réellement bougé, les principaux défauts que nous mentionnions ont été gommés.
Le menu d’accueil, auparavant calqué sur celui d’Ubuntu Netbook Remix, laisse sa place à un tout nouveau menu conçu en HTML 5, plus rapide, plus personnalisable et surtout bien mieux intégré : il devient ainsi le point central de l’utilisation du système, permettant d’installer et de mettre à jour des applications à la volée…
En parallèle, avec l’évolution des applications web (Gmail, Google Reader, Google Docs, etc.), Jolicloud a gagné en intérêt. Si nous pointions des défaillances évidentes dues aux limitations de ces services il y a moins d’un an, cela est de moins en moins vrai grâce aux corrections constantes et aux nouveautés que leur greffent leurs développeurs. Ainsi, l’OS semble prendre tout son sens…
De nouvelles options ont été ajoutées depuis notre premier test, permettant notamment d’utiliser des services de stockage en ligne (comme Dropbox), directement intégrés dans l’OS. Là encore, ce type de fonctionnalité est utile aux netbooks de faible capacité, mais permet également de retrouver ses fichiers préférés partout, en déplacement ou sur d’autres ordinateurs.
Pour peu qu’on adhère à l’idée du cloud computing, qui implique d’être connecté en permanence à son compte pour se servir de son OS (ce que tout le monde n’acceptera pas), Jolicloud est plus que prometteur et risque de donner du fil à retordre à un certain Google Chrome OS, reposant sur les mêmes fondamentaux…
Si cela ne saurait tarder, un installeur pour Jolicloud 1.0 n’est actuellement pas directement disponible. Téléchargez la dernière pré-release en date et installez-la via un CD ou une clé USB (un utilitaire très simple est à votre disposition pour ce faire) ; la version 1.0 vous sera proposée en tant que mise à jour système, lors de votre premier démarrage.
Source : Jolicloud blog