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Free Factory : soumission d’applications pour le Free Store

Nous l’évoquions hier, dans notre article sur le Free Store, la soumission d’applications passera par une plateforme dédiée, le Free Factory. Penchons-nous sur son fonctionnement et ses possibilités…

Un développeur intéressé par la proposition de son application sur le Free Store devra, dans un premier temps, se préinscrire en tant que développeur sur la plateforme Free Factory. Il lui faudra donc fournir certaines coordonnées : nom et prénom (ou nom de la société), ville de résidence, téléphone et adresse e-mail valides.

Une fois son inscription validée, le développeur peut commencer à soumettre ses applications.

Validité des applications

Pour des raisons de sécurité, les applications soumises devront être contenues dans une archive intégrant les fichiers Elixir à proprement parler (.eet et .edj), ainsi qu’une poignée d’extensions acceptées (audio OGG Vorbis ou WAV, base de données SQLite .db, ainsi qu’un screenshot d’aperçu intitulé screenshot.png). Il est précisé que le contenu des fichiers sera vérifié, et que le système ne se contentera pas de regarder l’extension.

Contrairement à des plateformes populaires comme l’App Store d’Apple, les applications ne sont pas soumises à une validation a priori de la part des équipes de Free. Une fois l’application envoyée et mise en production par son auteur, elle devient alors disponible sur le Free Store. Cela permet, notamment, des mises à jour rapides.

Il est toutefois précisé que l’équipe de Free Factory peut décider de blacklister une application « dans certains cas bien particuliers ». Celle-ci devient alors inaccessible pour tous les utilisateurs et cesse d’être facturée. De même, un compte développeur peut être suspendu, ce qui aura pour effet de bloquer son accès à Free Factory et de blacklister l’intégralité de ses applications.

Le développeur peut également, de son propre chef, retirer une de ses applications à tout moment. Elle devient alors inaccessible pour tous, sauf pour les beta-testeurs (voir plus bas).

Facturation

On l’a déjà évoqué hier, trois modèles de facturation sont proposés au développeur :

 gratuité totale de l’application

 paiement à l’achat (somme libre, jusqu’à 20 € par application)

 paiement par abonnement (somme libre, jusqu’à 20 € par mois). Il est possible de définir un nombre de mois gratuits pour les nouveaux abonnés.

Il n’est pas précisé dans les informations du site le pourcentage de la vente que s’attribuera Free, mais cette commission est fixée à 30 % pour chacune des ventes (que ce soit à l’acte ou par abonnement).

Versions et beta-testeurs

Les développeurs de Free ont pensé à tout et ont inclus la gestion des versions beta (en cours de développement).

Concrètement, quand une application est envoyée sur Free Factory, elle est considérée comme une version beta. Cela signifie qu’elle est invisible sur le Free Store, sauf pour les beta-testeurs, que le développeur aura défini manuellement dans ses options (à l’aide de leur numéro de ligne Freebox). Dans le cas d’une application payante, les beta-testeurs bénéficieront également d’un accès gratuit.

Pour que l’application devienne une version stable et soit donc disponible pour tous, il faudra que le développeur en fasse le choix dans sa console de gestion Free Factory. C’est valable lors de tout nouvel envoi d’application, ou de mise à jour, ce qui permet de disposer à la fois d’une version stable et d’une version beta en ligne sur le Free Store. Un système de numérotation spécifique permet de mieux s’y repérer :

 les versions stables sont repérables à leur numérotation qui se termine toujours par un zéro. Version 1.0, 2.0, 3.0, etc.

 les versions beta sont des versions intermédiaires. Une application en cours de développement sera donc mentionnée en tant que version 1.1, 1.2, etc. et deviendra 2.0 lorsque son développeur décidera de la passer en version stable.

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