Dès la fin de l’année 2020, Huawei, particulièrement impacté par le boycott mis en place notamment par l’Administration Trump les années précédentes, son exclusion du système Google Play, la perte d’un certain nombre de partenariats occidentaux ou les soupçons de fuites en matière de sécurité, a entendu revendiquer un certain nombre de brevets déposées dans le cadre du déploiement de la technologie 5G et ce à travers le monde.
Au bas mot, le nombre de licences relatives à l’environnement technologique 5G s’élèverait à approximativement 3 000, consistant notamment en la mise en place d’un certain nombre de matériels participant à l’élaboration de cette nouvelle norme.
Un portefeuille brevets mal exploité financièrement.
Or, selon la Firme de Shenzhen, cette utilisation par des constructeurs extérieurs serait une source de pertes financières estimées entre 1,2 et 1,3 milliards de dollars ces deux dernières années ; une manne financière dont elle ne saurait se priver, ce qui l’a encouragée à mettre en place une redevance d’approximativement 2,5 USD sur chaque appareil construit avec sa technologie.
Cette situation n’est pourtant pas marginale, Huawei détenant un portefeuilles brevets particulièrement bien garni et polyvalent et se concurrents les plus directs appliquant d’ores et déjà ce système de redevance depuis un certain temps déjà, pour un montant bien plus élevé, généralement fixé à 3 USD.
En tout état de cause, sa perception pourrait rapporter à court terme, pas moins d’un milliard d’USD ; de quoi rééquilibrer la balance impactée par les mesures de rétorsion prises à son encontre ces dernières années.