SFR annonce dans un communiqué qu’il couvre désormais 81% de la population française en 4G. Il est vrai que l’opérateur a mis les bouchées doubles en 2016 pour rattraper son retard…
On a pu le constater, en 2016, SFR était régulièrement en tête des déploiements d’antennes mobiles. Avec 5 248 nouveaux sites déployés en 4G sur l’année, l’opérateur au carré rouge a plus que doublé son parc en un an. Un effort nécessaire pour rattraper son retard, latent, sur la 4G. Aujourd’hui, dans un communiqué, il annonce avoir atteint 81% de la population en 4G. À titre de comparaison, en juillet 2015, il n’en couvrait que 39% (selon l’ARCEP)…
Ces bonnes performances devraient lui permettre de passer devant Free, qui revendiquait pour sa part un taux de couverture de 73% de la population en 4G au 30 septembre 2016.
Côté fibre, l’imbroglio FTTH-FTTB est de retour
SFR indique par ailleurs qu’en 2016, il a déployé la fibre auprès d’1,6 million de logements raccordables supplémentaires. Il atteint ainsi le chiffre de 9,3 millions de prises éligibles sur l’ensemble du territoire, ce qui lui permet de s’auto-proclamer « numéro 1 de la fibre ».
Pourtant, force est de constater que SFR renoue ici avec de mauvaises habitudes en mêlant les chiffres de déploiement de la fibre optique (FTTH) avec ceux du câble (FTTB ou « fibre optique avec terminaison coaxiale »), sous la dénomination fourre-tout « fibre ». Une pratique que l’on croyait disparue depuis la publication d’un arrêté contraignant à préciser, systématiquement, le type de technologie réellement utilisé. Manifestement, cela n’aura pas suffi.
Le véritable ratio, communiqué plus discrètement lors d’une session de questions-réponses à la presse, est d’1,2 million de prises FTTH pour 8,1 millions de prises FTTB.