Et ce qui a mis le feu aux poudres, c’est le prélèvement sur le compte bancaire de l’un de ses abonnés d’une assurance téléphonique dont il ignorait l’existence, qu’une boutique strasbourgeoise se fait épingler ; l’abonné en question ne se révélant pas être un cas isolé mais bel et bien une pratique récurrente, ainsi qu’il l’a découvert par la suite en recueillant d’autres témoignages sur Facebook.
D’après la boutique, cette assurance aurait été obligatoire dans le cadre de la souscription d’un forfait mais surtout pour l’acquisition d’un appareil, en cas de dommage sur ce dernier, prétextant une période d’essai d’un mois pour au terme de laquelle la résiliation était automatique.
Sauf que bien évidemment, tel ne devait pas être le cas, et les prélèvements se poursuivaient jusqu’à atteindre des sommes astronomiques.
D’autres agissements sont dans le même temps relevés et notamment promettant des réductions sur le net.
Un petit supplément pour le consommateur … un gros pour le commercial.
Cette pratique, illégale, garantissait au vendeur, un complément de rémunération non négligeable, en fonction du nombre de terminaux vendus et était parfaitement intégrée par le management qui reversait un bonus d’environ 50 cents pour la vente d’un smartphone, d’un forfait, d’une assurance en plus et ainsi de suite, les commerciaux n’hésitant pas employer des arguments mensongers comme des artifices manifestement trompeurs pour duper la clientèle.
Selon la direction de la boutique en question, ces méthodes seraient surtout l’oeuvre de la SFAM, organisme d’assurance, a priori âpre au gain quant à la vente de ses polices, faisant peser des menaces de licenciement sur le personnel moins docile et moins obligeant quant à la méthode.
Le contrat avec cette assurance ne serait plus d’actualité depuis de nombreux mois, mais révèle des pratiques qui ont tendance à être généralisées aux autres opérateurs, comme c’est le cas au sein de certaines boutiques d’Orange par exemple ainsi que cela ressort d’un article paru dans Rue89 s’intéressant au phénomène comme à celui de la vente liée, majorant le smartphone ou l’abonnement à un produit de consommation intitulé comme offert mais en réalité facturé de force.
Si l’on avait bien conscience que le monde des télécoms utilisait parfois des méthodes dignes du Far West, cette pratique repousse un peu plus les limites de la décence en termes de consommation.
Source : Rue89
Un commentaire
SFR n’en finira donc jamais d’arnaquer ses abonnés ? Augmentations en tout genre, vente forcée. Quelle honte cet opérateur, j’ai tourné plusieurs fois entre Free, Orange et Bouygues avec une satisfaction globale pour chacun de ces trois opérateurs, mais SFR, plus jamais.