Orange givrée
Orange envisage toujours de mettre sur pied son projet d’amélioration des débits en ADSL, malgré l’avis négatif de l’Autorité de la concurrence et la grogne généralisée des opérateurs alternatifs. Le régulateur des télécoms, l’Arcep, a donc posé ses conditions, dans un document que s’est procuré l’AFP…
Tout d’abord, afin d’éviter de freiner les investissements en faveur du FTTH, le projet ne devra pas être déployé « dans les zones où le déploiement de réseaux de fibre optique est prévu d’ici 3 à 5 ans ». L’Autorité rappelle que « le déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné constitue la solution la plus pérenne sur la plus grande partie du territoire » en vue de proposer un meilleur débit aux abonnés.
Plus important encore, pour régler l’épineuse question de la concurrence équitable, le procédé ne devra pas non plus être mis en place « dans les zones dégroupées ou pour lesquelles un projet de dégroupage a été initié ». On sait que les opérateurs alternatifs s’étaient plaints de devoir investir de nouvelles sommes dans des zones déjà dégroupées afin de mettre en place de nouveaux équipements aux mêmes emplacements que ceux de France Telecom ; ce point solutionne donc le problème.
Dans l’ensemble, le nombre de zones concernées devra être particulièrement limité (loin des millions de lignes promises par FT) ; l’Autorité de la concurrence avait elle-même estimé que la mise en place de ces nouvelles infrastructures ne devrait se faire que dans « des situations exceptionnelles ». Le régulateur en prend acte. Et Orange ?
Source : Satellifax