Prendre la suite de Stéphane Richard à la tête de l’opérateur historique n’apparaît pas aussi évident que cela.
Cette situation pourrait, par voie de conséquence et ce afin d’éviter une vacance de poste, entraîner le maintien pendant une période supplémentaire, de ce dernier, aux postes de Président et Directeur Général, le temps que sa succession soit enfin réglée et actée.
Pour rappel, l’homme fort d’Orange depuis de nombreuses années maintenant, a fait l’objet dans le courant du mois de novembre 2021, d’une condamnation dans le cadre de l’affaire dite de l’arbitrage Tapie et devait laisser place à ses successeurs dès le 31 janvier prochain, conformément à une décision prise en Conseil d’Administration.
Depuis lors, plusieurs hypothèses ont été échafaudées, et trois noms auraient été proposés par Stéphane Richard lui-même dont Ramon Fernandez, directeur financier du groupe, Christel Heydemann en poste chez Schneider et siégeant au conseil d’administration d’Orange et Frank Boulben, en poste chez Verizon, ce qui ne semble pas convenir au Gouvernement, partie à la décision en raison des 23% du capital de la société détenus par l’Etat, ce qui rend une passation de pouvoirs au 31 janvier prochain, quelque peu improbable.
Des délais nécessaires mais jusqu’à quand ?
Un Conseil d’Administration est d’ores et déjà prévu le 24 janvier prochain et devrait acter certaines décisions à ce sujet, ce qui ne laisserait par ailleurs pas de délai suffisant pour que l’éventuel successeur soit véritablement opérationnel un peu moins d’une semaine après.
L’éventualité de laisser Stéphane Richard aller au terme de son mandat fixé à fin mai 2022, est également évoquée, sans toutefois qu’un quelconque crédit puisse être véritablement donné à cette dernière information.
L’heure demeure donc toujours au flou à ce sujet et il est probable que le suspense soit maintenu jusqu’à la présentation des résultats 2021 du Groupe le 17 février prochain … par Stéphane Richard ?