Et ce n’est pas la première fois, la situation a connu des antécédents, c’est ce que l’on apprend dans NextINpact.
La fronde est à nouveau menée par l’Association des Opérateurs Télécoms Alternatifs qui avait déjà saisi l’Autorité De La Concurrence l’an passé pour recueillir son avis sur « l’intérêt de séparer fonctionnellement et structurellement les branches de détail et d’infrastructure d’Orange ».
La difficulté soulevée aujourd’hui réside dans l’accès au réseau fibre entreprises d’Orange dont le déploiement s’est révélé un objet d’investissement extrêmement élevé pour l’opérateur historique.
Un réseau fibre déployé grâce à la position historique d’Orange sur les infrastructures.
Cette saisine s’est vue opposer une fin de non recevoir l’ADLC n’ayant pas vocation à délivrer des avis consultatifs.
En toute bonne logique, celui-ci n’entend pas y laisser un accès libre et total sans conditions alors que ces investissements ont été réalisés sur les deniers de la société à hauteur de plusieurs milliards d’euros.
Un argument éludé par les opérateurs a l’origine de cette seconde saisine qui estiment qu’Orange aurait bénéficié de soutiens dans le cadre de ses investissements en raison de sa position historique sur le marché et de facilité dont il aurait disposé pour adapter ses infrastructures à la fibre.
Reste à savoir si l’Autorité de la Concurrence entendra enfin se prononcer sur le sujet.
Source : NextINpact.