La crise sanitaire laissera quelques traces sur les résultats financiers des opérateurs, au contraire de Free qui de son côté affiche depuis plusieurs mois, une manne concrète, basée sur une croissance progressive, résultat d’une stratégie particulièrement efficace mise en place il y a de cela plusieurs mois par Thomas Reynaud, qui a su parfaitement anticiper les difficultés de cette situation si particulière pour les entreprises.
Et force est de constater que les capacités d’adaptation, de souplesse, mais également d’innovation de l’opérateur alternatif, qui au contraire de certains de ses concurrents, ne s’est pas laissé séduire par la technique simpliste du plan social, ont su lui réussir en démontrant sa capacité de résilience.
Un salut dû à une politique commerciale efficace…
Ce n’est pas véritablement le cas du côté d’Orange, qui a publié ses résultat relatifs au premier trimestre de l’année, s’installant dans une logique de « résultats stables négatifs », en marge d’espérances peu réalistes d’un Ebitdaal positif doublé d’un flux de trésorerie conséquente soutenu par de gros investissements et un crédit d’impôt de 2,2 milliards fruit du règlement d’un long contentieux avec l’administration fiscale tranché par le Conseil d’Etat.
Sauf qu’à l’heure actuelle, cette situation idéalement souhaitée par Orange, reste illusoire ; son Ebitdaal ayant perdu 0,3% par rapport aux indicateurs précédents, dans la droite lignée du recul affectant l’intégralité des opérateurs sur la même période et notamment en raison de la baisse du roaming, qui a privé l’opérateur historique de subsides non négligeables.
… et une valorisation des acquis.
Le chiffre d’affaires du groupe affiche tout de même 10,3 milliards d’euros sur le premier trimestre de l’année.
Seuls points positifs :
- la stabilité de la croissance des offres fixes d’Orange liées au déploiement du Très Haut Débit, dont les performances sont conformes à la ligne de conduite imposée en la matière par l’ARCEP;
- la garantie apportée par les investissements effectués dans les réseaux ainsi que la diminution de cessions d’actifs, qui ont réduit les flux de trésorerie.
Les résultats du deuxième trimestre sont particulièrement attendus avec l’impact du déploiement commercial des offres 5G qui devrait se poursuivre, mais également la modification du marché entreprises sur lequel Orange se positionnait en tant que leader et qui a été récemment cassé par Free avec le lancement de son Offre Pro le mois dernier.
Un commentaire
« valorisation des acquits » ? Des acquis !