Épinglé fin 2009 par l’Arcep pour n’avoir pas rempli ses engagements de couverture 3G sur le territoire, l’opérateur SFR a suffisamment rattrapé ses objectifs pour ne plus être inquiété.
Le directeur général de l’Arcep a décidé de déclarer un non-lieu à l’encontre de SFR, suite aux efforts consentis par l’opérateur pour améliorer sa couverture sur le territoire, et suite à des mesures sur le terrain pour vérifier la conformité des cartes et des chiffres de couverture fournis par l’opérateur.
En août 2009, SFR devait, selon les engagements prévus par sa licence, avoir couvert 99,3% de la population en 3G mobile. L’opérateur était alors très loin du compte avec une couverture d’approximativement 80%…
Aux côtés d’Orange, sanctionné pour des motifs similaires, l’opérateur au carré rouge avait alors bénéficié d’un nouveau calendrier rééchelonné. Les nouveaux objectifs de couverture fixés étaient de « 84% de la population avant le 30 juin 2010, 88% de la population avant la fin 2010, 98% de la population avant la fin 2011, et 99,3% de la population d’ici la fin de l’année 2013 ».
Selon les calculs de l’Arcep, SFR est parvenu à atteindre les 84% de couverture de la population dûs à la première échéance (fin juin 2010), ce qui suffit à justifier un abandon de la mise en demeure.
Le régulateur tient toutefois à nuancer le bilan affiché par l’opérateur : « il convient de relever que ce taux (84%, ndlr) est inférieur au taux de 87% annoncé par SFR dans un communiqué de presse en date du 8 juillet 2010 et, au demeurant, très en retrait par rapport à celui que la société s’était engagée à atteindre en 3G au 21 août 2009, à savoir 99,3% de la population métropolitaine ».