Les voeux de Stéphane Richard à la presse mercredi ne faisaient aucun doute quant à l’état de ses relations avec Free, notamment au sujet des offres commerciales 5G lancées dans le courant du mois de décembre dernier.
Au coeur du problème : l’utilisation de bandes de fréquences par l’opérateur alternatif qui, selon Stéphane Richard, ne permettraient pas à Free d’obtenir un réseau aussi étendu qu’il le prétend sur l’ensemble du territoire, donnant ainsi des espoirs trompeurs aux usagers souscrivant à ses offres 5G.
Un projet de mutualisation qui était loin d’être gagné dès le départ …
Cette divergence d’opinion qui aura eu raison des pourparlers engagés dès la fin des enchères dans le courant de l’automne, vient d’être confirmée par Orange par un communiqué laconique rappelant qu’ «à l’issue des enchères 5G qui se sont déroulées en octobre dernier, Orange et Free ont engagé des discussions dans la perspective d’un partage de réseau mobile», mais que «constatant une divergence de stratégie de déploiement, Orange a décidé de mettre fin aux discussions».
Pour rappel, ce sont pas moins de 2,8 milliards d’euros qui ont été mis sur la table par les opérateurs pour acquérir leurs bandes de fréquences ; un pré requis que chacun d’entre eux se doit de compléter par le déploiement de leurs infrastructures suivant un calendrier strict et précis érigé par l’ARCEP.