L‘INSEE vient de publier une étude aux termes de laquelle l’institut fait un point de l’évolution du prix des forfaits téléphoniques sur les vingt dernières années.
Un constat : ceux-ci ont chuté de près de 30% malgré une légère retouche à la hausse ces derniers mois pour certains opérateurs expliquent notamment par des investissements rendus nécessaires pour la commercialisation de la 5G sous des prétextes divers et variés, comme c’est par exemple le cas pour Bouygues et SFR, s’attirant les foudres de leurs abonnés de manière très régulière.
Cette modicité des tarifs français, qui avoisinent en moyenne 15,40 €/mois contre 22 € pour une offre Triple Play, leur confère un caractère un peu exceptionnel sur le marché européen de la téléphonie fixe ou mobile alors que bon nombre de pays frontaliers affichent près du double voire le triple aux Etats-Unis.
Free : une arrivée sur le marché qui a permis de révolutionner les abonnements.
A l’origine de cette révision radicale du marché de la téléphonie, l’arrivée de Free au tout début de l’année 2012 avec des offres particulièrement agressives qui avaient entraîné une baisse drastique de l’ensemble des tarifs de tous les opérateurs, au bénéfice des abonnés qui s’en sortaient largement gagnants tout comme des opérateurs d’ailleurs qui jouent depuis lors au qui mieux-mieux de la concurrence.
L’INSEE précise par ailleurs que le tarif moyen des offres internet a tout de même subi une légère augmentation d’environ 1,6% pondérées sur les dernières années analysées ; réévaluation qui s’explique par le déploiement de la Fibre forcément plus coûteuse et soumise à des impératifs de déploiement sur l’ensemble du territoire.
Pour résumer : l’étude effectuée par l’INSEE s’inscrit en corollaire du rapport rendu ces derniers jours par la Fédération française des Télécoms, qui amorçait la délicate question de l’augmentation nécessaire des tarifs dès 2022 pour permettre aux opérateurs d’investir dans les infrastructures.