Malgré le rejet de son projet de raccourcissement des lignes ADSL en zones rurales par l’Autorité de la Concurrence, France Telecom n’en démort pas, mettant en avant le « caractère d’urgence » de l’augmentation des débits.
Dans un document remis à l’Arcep et publié ce jour par Les Echos, France Telecom vante l’importance d’un débit supérieur à 2 Mbps pour tous, notamment pour « les services complémentaires inaccessibles jusque-là, en particulier la vidéo à la demande (VOD) ». Et pourtant, on a vu que sa mesure pourrait signifier la fin du dégroupage pour un certain nombre d’abonnés, les privant ainsi de la télévision et de certains services associés (comme la VOD)… sauf, bien entendu, s’ils s’abonnent chez Orange !
L’opérateur historique accuse ouvertement les autorités de préférer la défense de Free et de SFR à celle des consommateurs. Il « regrette que l’Autorité n’aborde l’impact concurrentiel des solutions de montée en débit que sous le seul angle de la préservation des marges à court terme des opérateurs alternatifs », et voit dans ce barrage un « risque de priver durablement les zones les moins denses des financements importants nécessaires à leur équipement en très haut débit ».
Source : Les Echos