Pour grandir il faut souvent emprunter. Surtout quand on de l’ambition. Mais forcément, si cet emprunt se fait à des taux extrêmement bas, il faut s’attendre à ce qu’il remontent et changent véritablement la donne à plus ou moins court terme.
C’est face à cette situation que Patrick Drahi et le Groupe Altice, maison mère de SFR, sont confrontés actuellement ; l’opérateur ayant emprunté de manière massive pour pouvoir gagner en compétitivité et étendre son empire, qui est bâti sur de la dette qui avoisinait à sa plus forte capacité, 50 milliards d’euros.
Or, depuis les taux d’intérêts ne sont plus les mêmes et ont un peu révolutionné la manière de percevoir l’avenir pour l’opérateur, ce qui pourrait le contraindre à céder quelques actifs après demandé un allongement de sa période de remboursement de près de 70% pour un peu mois de 9 milliards souscrits, ce qui bien évidemment fera monter les intérêts dus par année fiscale.
Et non seulement cette période de remboursement se trouve allongée, mais de surcroît, la renégociation est loin de s’effectuer dans des conditions favorables, en Europe comme au USA, ce qui ne permet pas céder ces actifs aussi facilement que prévu là non plus.
Dernier point noir Outre-Atlantique : le déploiement de la fibre se révèle beaucoup plus coûteux que celui d’un réseau sans fil dans les agglomérations américaines principales, ce qui limite drastiquement les évolutions du parc abonné Altice, qui a perdu 120 000 comptes sur une seule et unique année.
Le cours de l’action n’est donc pas au beau fixe, et il est impératif pour Altice de trouver d’autres solutions pour renflouer ses caisses. Reste la vente de ses centres de données, piste encore non exploitée ou du moins pas encore suffisamment pour sauver la situation …