Devant le retard conséquent pris par SFR et Bouygues Telecom sur le déploiement de la 4G en zones peu denses, l’Autorité de régulation des télécoms (ARCEP) leur adresse une mise en demeure anticipée.
Les régions rurales de France, également dites « zones de déploiement prioritaire », ne doivent pas être les laissées pour compte de la 4G. C’est pour cette raison que l’ARCEP a assorti les licences 4G 800 MHz de trois opérateurs (Orange, SFR et Bouygues Telecom) d’obligations de déploiement spécifiques dans ces régions de faible densité de population.
Et selon le dernier observatoire publié par le régulateur, SFR et Bouygues Telecom sont à la traîne. Alors qu’ils devraient couvrir près de 40% de la population dans ces zones à l’horizon d’ici le 17 janvier 2017, ils n’en annoncent respectivement que 8% et 12% (contre 33% pour Orange). Puisqu’il semble évident qu’ils ne seront pas en mesure d’atteindre l’objectif fixé, l’ARCEP leur adresse une mise en demeure « anticipée » et les enjoint à rattraper ce retard dans la mesure du possible, avant la date-butoir.
Free Mobile, qui ne dispose pas d’une licence 4G sur la bande 800 MHz, n’est pas soumis aux mêmes règles. Sa licence en bande 700 MHz, acquise fin 2015, le contraint à couvrir 50% de population dans ces zones de déploiement prioritaire d’ici janvier 2022.