Relancée par 60 millions de consommateurs (cf. notre précédent article), la polémique autour des limitations des appels téléphoniques imposées à certains clients Freebox dans certaines conditions prend de l’ampleur dans les médias…
La grogne s’intensifie. Ainsi, RMC a consacré un sujet au problème en interviewant, par téléphone, deux responsables d’associations de consommateurs : Benjamin Douriez, rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs, et Edouard Barreiro, chargé de mission NTIC à l’UFC-Que Choisir.
Benjamin Douriez dénonce notamment le caractère extrêmement arbitraire et imprévisible des limitations mises en place par Free : « c’est quasi impossible pour le consommateur moyen de comprendre à partir de quel seuil Free déclenche ses restrictions. On peut imaginer que c’est peut-être à partir de 30 heures d’appels par mois, mais ce ne sont que des suppositions… »
Et effectivement, un sondage publié sur Freenews ne nous avait pas permis de repérer de règles claires concernant l’application des coupures de communication côté Free ; on pouvait tout juste remarquer que certaines destinations (pays du Maghreb, DOM-TOM…) semblait plus touchées que d’autres.
De son côté, si Édouard Barreiro reconnaît que l’usage du terme “illimité” est souvent exagéré chez la plupart des opérateurs, il prône un juste milieu qui ne serait pas forcément atteint chez Free : « on arrive à comprendre quand on nous dit : les appels sont illimités mais si vous appelez plus de 300 ou 400 personnes différentes dans le mois, ça coupe. Par contre, quand on vous dit que c’est illimité et que vous pouvez appeler que 5 heures ou pas plus de 50 contacts différents dans le mois, là, on dit qu’il y a un abus »…
Écoutez les interventions complètes :
Benjamin Douriez
60 millions de consommateurs
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Édouard Barreiro
UFC-Que Choisir
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Source : RMC