On entend régulièrement parler des sms qui engendrent chez les jeunes une mauvaise utilisation, voire une déformation de la langue française.
Il arrive aussi que l’on s’étonne du prix invariable à 10 centimes d’euro de ces derniers.
Un dossier réalisé par nos collègues de Numérama est d’ailleurs assez parlant. Fin avril, Luc Chatel, secrétaire d’état à l’industrie et à la consommation a confié à l’Arcep la mission de vérifier la cohérence des prix des SMS par rapport au marché.
Ceci dans un contexte où Bruxelles commence à se pencher sur ce marché juteux et très fermé du trio Français où la non concurrence est reine.
Sur les tarifs internationaux, Viviane Reding, la commissaire européenne en charge du dossier semble un peu agacée : « Si le 1er juillet les opérateurs n’ont pas baissé les prix, c’est moi qui vais les baisser. Je vais introduire un règlement pour faire baisser les prix, pour qu’ils soient au niveau des coûts ».
Free espère quand à lui un jour pouvoir mettre les pieds dans le plat et appliquer sa recette magique.
La balle est encore une fois dans le camp du gouvernement en attendant des injonctions européennes ?