L’Arcep (Autorité de régulation des télécoms) annonce qu’elle ne sanctionnera pas les opérateurs qui ne respectent pas leurs obligations de déploiement sur la technologie Wimax en France.
Mis en demeure de respecter leurs engagements en novembre 2011, les trois opérateurs retardataires (Altitude Wireless, Bolloré Telecom et la Société du Haut Débit) disposaient d’une nouvelle échéance, fixée au 30 juin 2012. Or, à cette date, ils n’avaient toujours pas réalisé les déploiements nécessaires pour rattraper leurs retards.
L’Arcep annonce toutefois qu’elle ne sanctionne pas ces trois opérateurs. Elle constate notamment que ces retards s’expliquent par le peu d’intérêt accordé au Wimax sur le marché, concurrencé par d’autres technologies (cuivre, fibre optique, satellite, WiFi ou 3G).
Dans ce contexte, l’Arcep ne voit pas l’abrogation de licence, ou une sanction financière quelconque, comme des solutions. En outre, les opérateurs se sont engagés à un déploiement à court terme, ou à une restitution de leurs fréquences dans « certains départements dépourvus de perspectives concrètes »). Bolloré Télécom, qui détient des autorisations couvrant l’ensemble du territoire métropolitain, s’est même engagé à « restitutions automatiques de ses fréquences » partout où ses engagements ne seraient pas respectés.