Les fournisseurs d’accès à Internet sont peu nombreux. Ils sont rentables. Ils sont gros et ils sont riches. Dès lors, pourquoi ne pas leur imposer toujours plus de taxes ?
Les différents secteurs audiovisuels semblent avoir trouvé une nouvelle manne. Si les télécoms permettent déjà de financer une partie du manque à gagner engendré par la suppression de la publicité le soir sur France télévisions, ou encore contribuent (de force) au financement du cinéma français… ce n’est pas fini !
Le CSA a eu l’idée de proposer une taxe sur les télécoms visant à financer le passage à la télévision numérique. Actuellement, une campagne télévisée vient d’être lancée afin de préparer les spectateurs français à l’extinction de l’analogique. Cette stratégie d’information, qui se verra complétée par une aide financière au passage au numérique pour les plus démunis, nécessite des fonds. De la même façon que la mise en place de la TNT dans les zones qu’elle ne couvre pas encore nécessite également pas mal de moyens.
Selon Michel Boyon, président du CSA, « il ne serait pas déraisonnable que le secteur des télécommunications, qui va bénéficier des fréquences libérées par l’arrêt de la diffusion analogique de la télévision, contribue, pour des montants qui sont minimes par rapport aux chiffres d’affaires, à l’achèvement de la mise en place de la TNT ».
De taxe il est également question chez les sénateurs. David Assouline (PS) a suggéré de taxer les fournisseurs d’accès à Internet pour financer la fiction française en difficulté, sous prétexte que ceux-ci font « des milliards de bénéfices ». Au stade de simple proposition, cette idée pourrait ne pas être très bien vue de nos FAI à qui il est déjà demandé de contribuer au financement de la télévision publique ainsi que du cinéma français…
Notre abonnement Free fera-t-il bientôt office de cotisation pour la réalisation d’épisodes de Plus belle la vie, RIS Police scientifique et Joséphine ange gardien ? L’avenir nous le dira !