Nyves Allier est une femme vivant à Loctudy (Finistère) disposant d’un implant cérébral sensible aux ondes électro-magnétiques. Apprenant la pose d’une antenne-relais de téléphonie mobile par Orange, non loin de son domicile, elle avait décidé de porter plainte en référé, jugeant sa vie en danger.
Le tribunal de grande instance de Quimper a tranché et a rejeté sa demande. Selon ce dernier, l’antenne ne ferait courir aucun risque à son implant, se basant pour cela sur la documentation technique du constructeur.
Cette affaire traduit le chaos autour des affaires d’antennes-relais. Le principe de précaution est régulièrement appliqué, même lorsqu’il n’y a aucune implication d’implant cérébral. Les décisions de justice autour des antennes-relais sont imprévisibles, tantôt décidant de les maintenir, tantôt décidant de les retirer…
Mme Allier a quand à elle déclaré qu’elle n’en resterait pas là, estimant que le tribunal a négligé « le risque sanitaire » dans son jugement.
Source : Google-AFP