Le dividende numérique (fréquences actuellement utilisées par la télévision hertzienne, amenées à être libres) devrait profiter aux télécommunications (Internet mobile entre autres) dans le futur.
C'est ce qu'il ressort de la consultation publique lancée par l'autorité de régulation en juillet dernier. L'ARCEP a obtenu une cinquantaine de réponses (des collectivités territoriales, des opérateurs, de chaînes de télévisions et de radio).
Extraits de la synthèse :
Le développement numérique de la France est aujourd’hui bien engagé. D’ores et déjà, les développements des services en mobilité et des accès fixes à l’internet haut débit sont à l’origine de profondes modifications dans la manière de communiquer et d’accéder à l’information et aux contenus.
Les technologies mobiles permettant de fournir, à l’horizon de quelques années, des performances en adéquation avec les attentes du marché, sont déjà annoncées. Ainsi, dès le début de la prochaine décennie sont attendus des systèmes permettant des débits d’une à plusieurs dizaines de Mbit/s et après 2015 des débits autour de 100 Mbit/s (questions n°2 et n°20).
Cette nouvelle étape dans le développement numérique de notre pays est capitale sur les plans économique, culturel et sociétal. Personne ne doit être exclu parce qu’elle ou il habite dans un territoire qui ne serait pas couvert. C’est pourquoi la couverture du territoire en accès à très haut débit mobile est un enjeu politique majeur (question n°4).
C’est ainsi que la couverture du territoire en accès à très haut débit mobile dépendra directement de la mise à disposition de nouvelles fréquences basses, c’est-à-dire inférieures à 1 GHz. A défaut de telles ressources, une fracture en débit s’installera entre les zones denses couvertes par le très haut débit mobile (quelques dizaines de Mbit/s) et les autres zones, correspondant à environ 70% du territoire et 30% de la population, couvertes par des débits beaucoup plus faibles (questions n°5 à n°11).
Source : ARCEP