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L’ARCEP fait le point sur le Wimax en France

L’Autorité de régulation des télécoms (ARCEP) dresse un état des lieux de l’utilisation du Wimax en France et tente, via une consultation publique, de définir le futur de la technologie sur le territoire.

IFW, société du groupe Iliad, demeure à ce jour la seule à posséder une licence nationale d’exploitation Wimax. Bolloré Télécom dispose, de son côté, de plusieurs licences régionales, couvrant au total l’intégralité du territoire métropolitain, pour un résultat finalement similaire.

Alors qu’IFW était restée très discrète sur le déploiement de son réseau, l’ARCEP révèle ses taux précis de couverture de la population pour chaque département. Dans l’ensemble, on peut voir que la filiale d’Iliad joue la carte du minimalisme : elle se contente de respecter les taux de couverture imposés par sa licence, mais ne va que rarement au-delà.


Dans l’ensemble, l’ARCEP constate que le déploiement du Wimax en France est « toujours modeste ». Bien que 19 acteurs différents bénéficient d’autorisations Wimax à travers l’Hexagone, les services commercialisés sont principalement des accès Internet fixes (notamment dans les zones blanches privées d’ADSL).

Avec des tarifs pas forcément très attractifs, ou du moins des offres incomplètes par rapport au triple-play ADSL, le haut débit fixe via Wimax n’est parvenu à toucher qu’un marché de niche : l’ARCEP comptabilisait 21 000 clients particuliers (et environ 1 500 clients d’entreprise) à travers toute la France, fin 2010.

Cette situation peut également être liée au fait que « les grands FAI du marché français ne commercialisent pas leurs offres sur les réseaux de boucle locale radio » ; seuls les opérateurs locaux (Wibox, Altitude Telecom, Vivéole…) subsistent. À ce jour, IFW n’a pas commercialisé d’offre et n’a pas manifesté son intention de le faire…

L’ARCEP se demande désormais si la technologie Wimax, peu exploitée en France et en déclin à l’échelle mondiale, dispose d’un avenir. Le régulateur incite donc les opérateurs à lui faire part de leurs avis dans le cadre d’une consultation publique, en prenant en compte l’arrivée prochaine de la nouvelle version du Wimax (WiMAX 802.16.m), la présence d’autres technologies (comme le LTE utilisé pour la 4G), mais aussi les ressources disponibles en termes de fréquences.

Qui prendra encore la défense du Wimax ?

Source : ARCEP

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